Pourquoi une démarche de plus grande inclusion ?
Parce que l’inclusion est une RICHESSE !
Comme l’indique le tableau suivant, les impacts de la participation sociale sur la santé mentale et physique sont réels, les bénéfices sont grands.
Parce que ça ne se fait pas tout seul, nous avons des défis à relever, ensemble !
Le défi de la perception
Nous sommes plusieurs à penser que vieillir c’est inévitablement avoir des incapacités et que la responsabilité de la participation appartient seulement à la personne concernée, que c’est à elle de s’adapter et non pas à la C.J.R.
Mieux comprendre le processus de vieillissement et les diverses situations rencontrées, va nous amener à démontrer plus d’ouverture et nous permettre de développer notre solidarité. Se sentir plus concerné pour s’assurer que nos membres ne soient plus seuls à faire face à leurs limitations.
Le défi de l’équilibre
Il existe parfois des tensions entre les besoins individuels chez les membres participant aux activités et ceux les défis liés à l’organisation des activités.
Le défi est de trouver la zone d’équilibre, le lieu où besoins individuels et organisationnels pourront bien danser leur tango.
Le défi des barrières organisationnelles
Comme toute bonne organisation, la CJR doit composer avec certains obstacles qu’ils soient de nature physique ou environnementale ou qu’ils se situent au niveau la structure propre de l’organisme (façon de faire, liens hiérarchiques, procédures, circulation de l’info, etc.).
Connaître et bien comprendre ces barrières, nous permettra de trouver comment les outrepasser.
La démarche en résumé
La petite histoire de cette démarche
En mai 2013, 25 membres de la CJR se réunissaient pour se demander :
- comment faire prendre conscience de sa situation à la personne en perte de capacité pour l’amener à accepter des solutions alternatives?
- comment gérer ces situations exceptionnelles?
- comment permettre à ces personnes de continuer à participer à leur milieu de vie?
Les constats et les réflexions dégagés lors de cette rencontre ont permis au conseil d’administration d’élaborer ce que l’on a convenu d’appeler « la Politique sur le vieillissement actif dans la dignité », adoptée officiellement en août 2013.
Énoncé de la politique
La politique vise à développer une approche inclusive au sein de la CJR. Il s’agit de consolider la CJR en un milieu accueillant, ouvert, chaleureux et inclusif.
Dans la pratique c’est permettre à toute personne de demeurer active et intégrée au sein des activités offertes par la CJR.
Les cinq valeurs qui inspirent les actions à entreprendre
Le respect de la dignité humaine
L’égalité et la lutte contre la discrimination
La solidarité et l’équité
La liberté de choix
La confidentialité
À qui s’adresse la politique
À tous les membres de la CJR, vivant ou non une perte de capacité, exerçant ou non une responsabilité au sein de l’organisme.
Qui est responsable de son application
- Le conseil d’administration est chargé d’élaborer la politique, de la maintenir et d’en assurer les suivis nécessaires. Il en est donc le premier responsable.
- Le comité Vieillissement actif dans la dignité est celui qui est chargé de sa mise en application.
Les coordonnateurs et les responsables d’activités sont chargés de mettre en œuvre les actions nécessaires sur le terrain et dans le déroulement concret des activités.
Comment ça va s’appliquer
- Prendre en considération, dès la création des divers programmes d’activités, les besoins particuliers des personnes ayant des incapacités .
- Prévoir et rendre disponibles les services nécessaires à la participation sociale de tous les membres, quelles que soient leurs différences. Cela exige un effort constant de coordination entre l’organisation et la réalité du terrain, afin que l’on puisse bien répondre aux besoins et préférences de chacun des membres et plus spécifiquement à ceux des personnes affectées par des limitations.
- Tenir compte des capacités concrètes de l’organisme (infrastructures, $) et des bénévoles (compétences, disponibilités) qui en assurent le fonctionnement.
- Développer des liens de collaboration et de partenariat avec d’autres instances présentes dans le milieu pour profiter soit d’un environnement physique mieux adapté, soit d’une intervention professionnelle encadrée, soit d’une aide technique et humaine spécifique, soit plus généralement pour avoir accès à des services que la CJR n’est pas capable de fournir.